3 mois en Asie : le bilan !

Si je n’ai pas publié de nouvel article depuis le 16 mai dernier, c’est que nous sommes revenus en France… Et oui, tous les voyages ont une fin ! Nos contrées, trop longtemps délaissées, se languissaient de nous (j’en suis sûr).

Avant de tirer un bilan de ce périple à travers l’Asie, laissez-moi tout d’abord combler un oubli : Helsinki ! En effet, avant et après notre saut de puce en Laponie, nous sommes passés par la capitale finlandaise. Je ne sais pas si les facteurs extérieurs (la proximité du retour, les amis finlandais, le magnifique soleil) ont biaisé mon regard, mais j’ai vraiment trouvé la ville agréable à vivre. A taille humaine et active, Helsinki offre à ses 600 000 habitants et à ses touristes une vue sur la mer baltique calme et reposante. Larges avenues et parcs apportent de la verdure. (La Finlande est un pays extrêmement vert avec 68% de forêt sur son territoire (plus 180 000 lacs et autant d’îles)). Bref, j’ai bien aimé.

Notre périple de trois mois (de mi-février à mi-mai) nous aura emmené dans 9 pays : Thaïlande, Birmanie, Cambodge, Vietnam, Hong-Kong, Chine, Mongolie, Russie, Finlande (+ une escale à Copenhague au retour qui ne compte pas ;-) Voir carte : http://bit.ly/asiatripmap
C’était la première fois que je m’aventurais à des vacances si longues (jusqu’à maintenant, je n’étais jamais parti plus de 15 jours quelque part) et je pense que c’est difficile d’en profiter pleinement pendant une si longue période. La motivation fait des hauts et des bas et le dixième temple bouddhiste vous captive moins que le premier. Le rythme que l’on s’était imposé était également trop soutenu. Les transports incessants – nous étions rarement plus de 3 jours dans une même ville – sont fatiguants (et il ne faut pas négliger le paquetage/dépaquetage du sac…). Mais le fait de changer si souvent de pays, de culture, de langue, redonnait tout à coup un nouvel élan, fort salutaire.

Globalement, le bilan est bien sûr extrêmement positif. Même si je ne le referais sans doute pas sous la même forme, ce périple à travers l’Asie a été une succession de découvertes, d’émerveillements, de rencontres et d’ouvertures sur un monde en pleine mutation. A une époque où les classes moyennes des pays développés peuvent se permettre de pareilles aventures au bout du monde, les modes de vie dans les pays « en développement » ont parfois trois siècles de décalage. Le Kirghize, rencontré dans le transsibérien, qui laisse sa famille plusieurs mois pour aller travailler en Russie, ou le Quatari, rencontré à Hong-Kong, qui trouvait Munich pratique pour des vacances parce que toutes les capitales européennes sont proches, sont aux deux extrémités d’une planète globale. Une planète où les moyens de transport ont considérablement réduit les distances mais ont encore fort à faire sur le rapprochement des cultures.

A bientôt pour un prochain voyage !

P.S.: Point de vue budget, nous avions prévu 3500€ par personne et n’avons dépassé que de 500€, ce qui reste raisonnable. Ceci inclut absolument tout : avions, trains, bateaux, chameaux, hôtels, auberges, nourritures, fourmis, vaccins et visas ! (Les cadeaux ne sont pas pris en compte dans le budget)

J’ai franchi le cercle polaire !

Nous sommes en Laponie !!! Après trois mois de voyage depuis la lointaine Birmanie, nous sommes à l’extrême nord de l’Europe. Cet après-midi, nous avons franchi le cercle polaire arctique (23° 26′ 16″). Et c’est à cet endroit précis, dans la ville de Rovaniemi (capitale de la Laponie finlandaise) que se trouve le village du père-noël ! Comme vous vous en doutez, je n’ai pas résisté à rendre visite à notre cher Santa Claus. Le vieil homme à la barbe blanche nous attendait tranquillement dans sa maison entouré de quelques lutins finlandais. Parfaitement polyglotte, il s’est exprimé dans un parfait français et m’apportera si je suis sage des cadeaux à noël. Les lutins répondent réellement à toutes les lettres du moooonde entier qui arrivent ici toute l’année. Bref, c’était marrant.

Nous avons aussi vu les rapides les plus au nord de Scandinavie à la frontière entre la Suède et la Finlande.
Ce petit crochet au nord était en fait l’occasion de voir des amis lapons :-)
Dernière étape avant le retour : Helsinki.

Saint-Pétersbourg !

La ville de Pierre le grand est une version de Moscou avec encore plus de palais et de charme. Sans oublier les canaux bien sûr qui lui valent le nom de « Venise du nord ». Je ne connais pas encore Venise, mais il est certain que cette ville est très agréable. La richesse des décorations montrent bien le faste de l’ancienne capitale. Nous avons bien sûr visité l’ermitage. A noter : nous étions en plein milieu des cérémonies du 9 mai (ici c’est le 9 et non le 8). Je vous laisse quelques photos avant de filer vers la Finlande !

Moscou

Crème glacée géante ? Non, cathédrale Saint-Basile ! Celle que l’on voit sur toutes les photos de Moscou, derrière la place rouge. Après 5000 kilomètres de train (si peu) depuis Irkoutsk, nous sommes revenus dans des contrées plus européennes (si ce n’est l’Union, au moins le continent). Une fois de plus la Russie s’applique à faire tomber mes à priori. Façades fraichement peintes et agréablement colorées, avenues larges… mais où sont les immeubles austères et gris ? Les quelques jours passés à Moscou on été très agréables (et pas uniquement grâce au 24° ensoleillé). Notre visite du Kremlin aura précédé d’une journée le sacre du nouveau tsar (Poutine…) et les caméras de télévision étaient déjà en place. Pour la même raison la place rouge était inaccessible mais on a pu l’apercevoir quand même.

Nous avons adopté un rythme plutôt relax pour ces quelques journées. Le gros musée que nous avons fait n’a pas été la galerie Tretiakov, comme prévu, mais la nouvelle galerie Tretiakov suite à une petite méprise en lisant le plan. Mais c’était toute aussi bien ! Les collections de la « nouvelle » galerie sont consacrées au XXème siècle. C’est un peu comme lire quelques pages de l’histoire de l’URSS, entre les mouvements du suprématisme et du constructivisme (je vous laisse Googliser).

Côté coût de la vie, ça a été le coût de massue (idem à Irkutsk, bien qu’on s’attendait à une influence positive grâce à la Chine non loin). Les hôtels / auberges de jeunesse sont hors de prix. Les restaurants sont pratiquement à des prix parisiens et les deux premiers jours, nous ne sommes tombés que sur des petites portions (qui ne valaient pas leur prix). Heureusement, notre œil s’est aiguisé et la ville s’est laissée apprivoiser un peu ce qui à permis de découvrir quelques endroits sympa. Nous avons même mangé dans un excellent resto ukrainien !
Curiosité locale : la plupart des japonais font des plats italiens et vice-versa… je ne comprends toujours pas le lien.

(Le voyage touche presque à sa fin et je n’ai plus beaucoup de temps pour écrire donc les articles vont se raccourcir !)

Transsibérien

Contrairement au transmongolien qui nous faisait parcourir des paysages très variés, le transsibérien nous fait traverser des milliers de kilomètres de taïga. La forêt boréale et ses conifères pendant 3 jours et demi de voyage. C’est beau mais il faut bien l’avouer, un peu monotone. Le confort du wagon était également un cran en dessous de notre premier train (c’était un peu moins cher également). Ici, point de cabine mais un wagon de couchettes pour 50 personnes qui changent régulièrement au fil des arrêts. Beaucoup de kazakhs, d’ouzbeks et d’autres ex-républiques soviétiques qui se déplacent pour travailler. Bref, un moyen de transport pratique mais pas le train mytique, cossu et 1ère classe que l’on voit dans les films.
Après ce long trajet, la douche fut la bienvenue !

Irkoutsk et le lac Baïkal

Irkoutsk, au beau milieu de la Sibérie… Je m’attendais à une ville froide aux immeubles staliniens mais pas du tout ! C’est un endroit plutôt agréable que nous avons découvert sous un charmant rayon de soleil. Les rues sont bordées de maisons en bois aux volets sculptés et souvent peints en couleurs vives. Après le petit musée d’histoire de la ville, nous avons visité deux maisons dont celle d’un décembriste. (Après une tentative de renversement politique en 1825 à Saint-Pétersbourg, environ 150 personnes de la haute société furent déportées en Sibérie. Leur influence est importante sur le développement d’Irkoutsk.)

A une heure de route d’Irkoutsk, le petit village de Listvianka offre un point de vue épatant sur le lac Baïkal. Au sud ouest du lac, alors que le lac s’étire du nord au sud (636 km), la rive côté Est est quand même à 40 kilomètres ! Le lac Baïkal est la plus grande réserve d’eau douce du monde (20%) ; c’est aussi le lac le plus profond et sa superficie le classe en 8ème position. Voilà pour les stats. En arrivant, nous l’avons découvert vaste et infini, sous un ciel bleu azur. Le lendemain matin, totalement gelé, avec une visibilité ne dépassant pas 50 mètres. La glace crissait en se tassant le long du rivage. Après quelques heures c’est un nouveau paysage qui s’offre à nos yeux. La neige a recouvert la glace et c’est un blanc poudreux et soyeux qui se perd dans la brume. Ces trois visions bien différentes étaient tout aussi magiques. Pour faire le plein de nature, il faudrait partir en randonnée le long du lac mais nous étions plus équipés pour les fortes chaleurs que pour la neige ! Deux épaisseurs de t-shirt, deux pulls et un k-way : tenue bariolée de touriste non prévoyant mais qui a fait l’affaire.
Je vous laisse rêver au lac Baïkal gelé…

Transmongolien

Deux jours et demi dans ce train mythique pour remonter à contre-sens du flot touristique cette incroyable voie ferrée. C’est en quelque sorte une métaphore de notre voyage. Un périple qui nous mène de l’extrême orient à notre vieille Europe entre colonisations de territoires sauvages et civilisations en plein développement. Parfois machine à voyager dans le temps, notre aventure nous a mené au Moyen-Âge, au temps des colonies et au XXIème siècle techno-capitaliste.
Le trans-mongolien est la branche sud du trans-sibérien. Cette ligne relie Moscou à Pékin en traversant la Mongolie tandis que la voix nord relie Moscou à Vladivostok. La séparation à lieu au niveau du lac Baïkal, près d’Irkoutsk, et c’est là que nous faisons escale. Mais revenons au trajet, je vous parlerais de la Sibérie plus tard !
En traversant la Chine, ils y a des immeubles, puis des immeubles et encore des immeubles. C’est difficile à imaginer mais même dans les « petites » villes de campagne, il y a des immeubles en construction. Tout le pays construit, c’est une lubie frénétique. Il y a aussi des déchets qui volent un peu partout dans les champs et se collent aux grillages lorsqu’il y en a.
La frontière mongole est assez longue à franchir. Quatre heures de pause/pose sont nécessaires pour changer les bogies des wagons car l’écartement des voies n’est pas le même. A propos de wagon, la cabine est assez agréable. La notre n’a que quatre couchettes et nous avons eu la chance de les avoir pour nous seuls les deux-tiers du trajet. Un wagon restaurant en queue de train nous à offert deux repas le premier jour mais plus ensuite (heureusement, nous avions fait des réserves).
Les paysages mongols sont saisissants ! Des plaines et de petites collines à perte de vue. Quelques herbes aux teintes dorées et aucun arbre. Steppes à perte de vue ! Puis quelques yourtes et des cavaliers galopant aux côtés du train… Malheureusement, il faudrait dix jours pour profiter de cette nature sauvage et allez voir le désert de Gobi. Nous n’avons fait que 30 minutes de pause à Oulan-Bator.
Au réveil, le troisième jour, stupeur et tremblement ! Le paysage a radicalement changé et nous découvrons un lac gelé et des arbres enneigés… Baïkal, nous voilà !

Beijing et grand mur

Suite à notre mésaventure, nous avons recroisé la fille qui nous avait vendu les billets pour la fausse excursion à la grande muraille. Ce qui nous a fait perdre à nouveau une demi-journée mais nous avons eu le plaisir de voir notre arnaqueuse passer par toute les couleurs. Je vous passe les détails mais au final la police n’a pas été d’un grand secours. Pas de prise d’identité, pas de réprimande. Ils ont juste demandé à ce qu’elle nous rembourse l’excursion mais pas le contenu du porte-monnaie volé car nous n’étions pas dans le commissariat de l’arrondissement où avait eu lieu le vol… (ô mystérieuse organisation des forces de l’ordre). Et moi qui croyais la police chinoise redoutable.

En optant pour un trajet en train simple et peu cher, nous avons finalement vu la longue muraille de Chine (qui n’est pas très haute (5/6m)). Gengis Khan n’avait qu’à bien se tenir. Les 6700 km de fortifications dans le nord très vallonné de la Chine ont joué un rôle dissuasif et les armées mongoles ne sont pas repassées par là. Je dis repasser car il y a une ville tatare au centre de Pékin, datant de la dynastie Yuan (XIIIème) fondée par un empereur… mongol. Ce sont les dynasties suivantes qui donnèrent sa forme actuelle à la grande muraille.

[Photos dans quelques jours… il faudra patienter]
EDIT : voilà :-) 

Le palais d’été de Chengde

A quatre heures de train de Pékin, la ville de Chengde offrait un bol d’air frais aux empereurs chinois. Nous avons visité le palais d’été et le grand parc qui l’entoure. Malheureusement, les arbres n’avaient plus beaucoup de feuilles et les fleurs de lotus étaient fanées en cette période. Cette mise au vert nous a néanmoins été profitable après toutes ces mégapoles asiatiques surpeuplées et polluées.

A Chengde, il y a également plusieurs temples dont un tibétain qui est une réplique du Potala de Lhassa. Nous n’avons pas eu le courage de nous lancer dans une nouvelle visite de temple (les dieux nous pardonnent), mais nous nous sommes promenés alentour et c’était agréable.

[Photos dans quelques jours… il faudra patienter]
EDIT: et voilà… 

Carte-postale du bout du monde

Voilà ce que certains ont reçu par mail le 17 avril dernier :
Salut tout le monde !
[C’est long mais vous pouvez en lire un bout chaque soir avant de vous endormir]

Le blog ne donne plus de signe de vie depuis plusieurs jours… ça fait parti des petits miracles chinois. Ici, internet n’a pas les mêmes contours. Facebook n’existe pas, Youtube non plus. Certains services Google sont inaccessibles. Et à côté de ces mastodontes du web, mon petit blog WordPress est également invisible. Donc voici une carte-postale du bout du monde (j’ai quand même troqué le papier/crayon contre un clavier pour des raisons pratiques).

Les aventures se sont arrêtées à la baie d’Ha Long dans le nord du Vietnam. C’était le 28 mars. Que s’est-il passé depuis ?

Hanoi, Vietnam
Nous avons passés quelques jours à Hanoi, la capitale. Moins d’immeubles que dans la dynamique Saïgon mais les petites rues commerçantes ont un certain charme. Chacune est spécialisée dans un domaine : la rue des selles de scooters, celle des couches pour bébé, celles des ampoules et des LEDs… Pour le chaland qui fait ses courses c’est quand même plus de distance à parcourir que dans les rayons d’un supermarché.
Centre du pouvoir oblige, la ville n’échappe pas à quelques symboles comme le Mausolée d’Ho Chi Minh (imposant cube noir style église de la Madeleine).
Les trucs bien qu’on a vu :
– le temple de la littérature (les étudiants viennent prier en quête de bonnes notes aux examens plutôt que de réviser, quelle ineptie ;-) ),
– le musée d’ethnologie : permet d’apprécier les nuances culturelles du pays et de voir de vraies maisons rurales (déplacées) représentatives des différentes ethnies. Certaines sont assez surprenantes comme celle qui a un toit abrupte de plusieurs mètres de haut, perchée sur des pilotis de 3 mètres et un petit plancher tout fin…
– la promenade au bord du lac au nord et les rues commerçantes du centre ville.

Une bouteille à la mer
Nos sacs s’étant un peu alourdis au fil du voyage, nous avons décidé de nous envoyer un joli coli (en France) (On s’est auto-écrit, comme si on n’avait pas d’ami). Notre cher petit carton ayant pris la voie des mers plutôt que celle des airs (trop onéreuse), il est très certainement dans un porte-containers au beau milieu de l’océan à l’heure qu’il est. On croise les doigts pour qu’il arrive à bon port (d’ici deux à trois mois).

Hong-Kong, Chine (depuis 1997)
Après Bangkok, la Birmanie, le Cambodge et le Vietnam, nous voulions faire un saut de puce à Hong-Kong avant d’attaquer la Chine (façon de parler parce que c’est perdu d’avance). Seulement Hong-Kong a beau être chinois depuis 15ans, la région a une certaine autonomie et des lois propres. Pas besoin de visa pour Hong-Kong mais notre visa chinois ne permet qu’une entrée… et passer de Hong-Kong à la Chine continental étant considéré comme une entrée en Chine, nous n’avons donc pas eu d’autre solution que de prendre un avion d’Hanoï à Hong-Kong (vous avez suivi ?).
Notre progression quasi linéaire jusqu’ici dans les stades de développement économique des pays visités est subitement devenue exponentielle. Pour les non-matheux, ça veut juste dire qu’Hong-Kong est le zénith de la société de consommation. Une ville faite de commerces, de centres commerciaux et de commerces (je l’ai dis déjà ?). C’est Time Square partout, des panneaux lumineux à gogo et des enseignes mondiales. Mondialisation, standardisation, une ville cosmopolite et (d)étonnante. C’est comme la dérive des continents : un morceau de capitalisme mûr à point à rencontré les 15% communistes de la population mondiale.
Notre arrivée a été quelque peu mouvementée. Notre hôtel était au treizième étage d’un immeuble mixte (85% indiens, 15% noirs). Suivant les heures de la journée, il fallait faire entre 10 et 15 minutes de queue devant les ascenseurs (pairs ou impairs, ‘faut pas se tromper). Mais malheureusement ce soir là, on a trouvé porte close. Le voisin de palier a appelé pour nous le gérant de l’hôtel qui a été dans l’incapacité de venir car… il était toootalement saoul. Solution de secours : une nuit dans une chambre d’une propreté moyenne au taux d’humidité moyen. Les jours suivants se sont mieux passés. Reste qu’à Hong-Kong les hôtels sont chers et les chambres minuscules (8m² douche incluse).
Les trucs bien à HK :
– Le Heritage Discovery Center (un musée gratuit dans un joli parc)
– Le musée d’Histoire de Hong-Kong : vraiment très bien fait. Il nous a fallu deux visites pour en venir à bout. Reconstitutions et films vous font traverser les époques et vivre la guerre de l’opium, l’occupation japonaise, etc…
– Sur l’île, un jardin botanique et zoologique agréable au milieu des gratte-ciel. Un musée du thé et son concours annuel de poterie qui permet de voir des tasses et théières très imaginatives.
– Le spectacle son et lumière de l’avenue des stars. Chaque soir à 20h, des lasers placés sur une quinzaine de gratte-ciel illuminent la baie pour un sympathique petit pestacle.
– IKEA (oui.. on a visité un magasin et c’était aussi bien que chez nous :)

P.S. : Aude, qui avait perdu son iphone 3GS sur l’île de Cat Ba (Vietnam), est l’heureuse propriétaire d’un nouvel iphone 4S (mais son banquier est bien moins heureux).

Shenzhen, Chine
Pour quitter Hong-Kong et passer en Chine, il suffit de prendre le métro. Les lignes de HK et Shenzhen se rejoigne à la frontière. Si le nom de Shenzhen vous dit quelque chose c’est parce que c’est l’usine du monde. Enfin, là où l’Etat chinois à choisi de favoriser l’implantation des usines électroniques du monde occidental. Du coup, environ 12/13 millions d’âmes y vivent.
Pour la première fois du voyage, nous avons eu de la pluie ! (Je ne me souvenais plus bien de ce que ça faisait, ba ça mouille). On a profité d’une éclaircie pour visiter « Splendid China », un parc a mi-chemin entre France miniature et le Puy du fou. Les sites et monuments chinois sont représentés en miniatures, et dans une autre partie, on peut assister à quelques représentations des différentes ethnies de Chine. C’était kitsch mais le spectacle équestre (reconstitution de je-ne-sais-plus quelle bataille) était impressionnant.
La promenade lèche-vitrine dans le quartier des téléphones portables et des composants informatiques s’est soldée par un échec. Lorsque j’ai voulu acheter quelque chose, j’ai réalisé (nounouille) que je n’avais pas d’argent sur moi. Le temps de trouver un distributeur HSBC*, les magasins étaient fermés. J’ai donc économisé de l’argent.

* Pourquoi HSBC ? Parce que c’est la seule banque qui ne prend pas de frais bancaire/de change quand vous retirez de l’argent à l’étranger. (Avec mon autre banque, j’ai entre 5 et 8€ de frais à chaque retrait suivant la somme, ce qui, vu notre budget serré, serait une ruine sur le long terme).

Guangzhou (Canton), Chine
A deux heures et demi de bus de Shenzhen, Canton est également une gigantesque mégapole d’environ 13 millions d’habitants (Qui comptent vraiment tous les migrants ruraux qui viennent chercher une nouvelle vie en zone urbaine ?)
Une petite île au sud de la ville (Shamian) conserve tout le charme et la tranquillité de l’ancienne concession française et britannique. Le marché médicinal vaut le détour également (plein de choses séchées : des vers à soie, des hippocampes, et d’autres non identifiées). Catégorie « culture », la tombe du roi Nayue découverte récemment est une perle rare car elle n’a pas été pillée en 2000 ans. On peut ainsi voir de véritables trésors dans le musée : des objets en bronze et en jade finement sculptés ainsi que quelques reste d’os des heureux sacrifiés qui périr en guise d’offrande.
Dans la rubrique « ne perdons pas nos repères », nous sommes allés au ciné. Le choix des films en anglais étant limité, nous avons vu John Carter (un Disney en 3D) qui s’est avéré pas si mal. Par contre, nos habitudes culturelles doivent diverger en la matière : l’ouvreuse reste pendant toute la séance devant un petit rideau qui ne masque pas vraiment la lumière (du coup la salle n’est pas dans le noir), les gens discutent (à voix basse quand même), la séance commence en avance (^^ on a raté le début), et la lumière se rallume brutalement avant le générique de fin (moi qui lit tout jusqu’au bout…). C’était un petit ciné un peu vétuste… ce n’est peut-être pas pareil dans un complexe plus récent.

Beijing (Pékin), Chine
Après quelques tergiversations sur les destinations de notre périple nous avons finalement pris l’avion (encore !) pour Beijing.
La ville de Xi’an (qui abrite l’armée de terre cuite) mériterait le détour mais elle est au beau milieu du continent et il faudrait passer quelques dizaines d’heures dans les transports pour y aller. De même, nous aurions bien fait un coucou à Shanghai (que nous avions découvert lors de la World Expo de 2010) mais c’est loin.
Première surprise en arrivant à Pékin : un ciel bleu ! Bon, ça n’a pas duré mais c’est déjà ça. On l’a eu deux jours, après le brouillard typique de toutes ces grosses villes asiatiques est revenu mais un peu moins dense qu’au sud. Deuxième surprise agréable : le rythme est plus cool, moins de circulation et moins de bruit. On dirait que ce sont les méridionaux asiatiques.
Nous n’avons pas encore visité la cité interdite mais déjà vu la place Tian’anmen et ces monuments staliniens. Nous n’avions pas visité le mausolée d’Ho Chi Minh donc pas de raison de voir celui de Mao (tous ces sympathiques leaders communistes que je rate tout de même…). En revanche le Musée Nationale (qui est sur la place) est sympa (même s’il faut pratiquer la double lecture des explications historiques de la glorieuse Chine).
Au sud de la ville nous avons visité le temple du Ciel et son immense parc avec de vieux chinois qui jouent au Xiangqi et ce chamaillent.
Hier en revanche, grosse mésaventure… On devait aller voir la grande muraille. Le guide (jeune qui parle un anglais parfait et a fait une partie de ses études d’architecture en Australie) nous emmène d’abord dans un musée/boutique de la soie puis un magasin de thé. Bon, rien d’anormale… On n’a pas payé trop cher notre excursion donc il y a des contreparties (c’est le jeu). Ensuite, nous voilà devant les installations olympiques de Pékin (à 5min de voiture). Il nous invite à faire un tour… et pof, tour de magie, disparait. Tout comme notre argent (environ 35€). Il nous a fallu une heure et demi pour trouver un métro (c’est grand). Parce que ça ne suffisait pas, on s’est rendu compte qu’Aude n’avait plus de porte-monnaie (environ 45€ à l’intérieur).
Après la semi-arnaque du visa cambodgien trop cher (35€), la grosse arnaque du faux taxi-meter de Saigon (33€), voici donc la fausse excursion à la grande muraille (80€).
Pour décompresser et dilapider quelques euros (l’acte d’achat libère de la dopamine normalement), nous sommes allés au CITS (un bureau dans l’hôtel International), seul lieu habilité à vendre des billets pour le trans-mongolien. « Et de quoi est-ce que je me rends pas compte » le soir en rentrant… ? J’y ai oublié mon téléphone (Ô sacro-saint téléphone qui n’est jamais à plus de vingt centimètres de moi (j’avais même envisagé la greffe), lui que je n’ai jamais oublié nul part…). Evidemment, lorsqu’on est repassé au CITS, le téléphone n’y était plus et personne n’a rien vu.
Y’a des jours comme ça…

Bref, demain matin, on devrait démarrer sur des bases saines. Nous prenons le train pour Chengde afin de découvrir les palais d’été des empereurs chinois. Une nuit sur place puis retour à Pékin d’un meilleur pied.

P.S. : Cartes-postales
Pour l’instant nous n’en avons achetée/écrite aucune et rien ne dit que ce sera le cas d’ici mi-mai… C’est bête, mais à voyager en mode « petit budget », le prix des cartes et surtout des timbres nous ont découragés dans de nombreux pays. Si nous en achetons c’est forcément 25 chacun… Et parfois y’a eu le manque de motivation aussi ;-) Il faudra peut-être vous contenter des ces bribes de journal de bord que vous avez lu de temps à autre.

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