Après le Cambodge, le Vietnam !
Nous avions fait faire nos visas à Sihanoukville pour un prix plus agréable qu’en France (36€). Phnom Penh avait été une bonne surprise. Tout s’annonçait bien…
Après une nuit de bus (on commence à les collectionner), nous arrivons à Saïgon avec la satisfaction toujours renouvelée de découvrir un nouveau pays. Lorsque nous descendons du bus, les yeux à peine ouverts après ce long trajet (11h), une myriade de chauffeurs de taxi nous saute dessus (comme d’habitude). Le temps de récupérer nos sacs et de vérifier l’adresse de l’hôtel, nous sommes dans une voiture. [Jusqu’ici tout va bien]
Le chauffeur parle beaucoup (trop). Je m’étonne que le compteur fasse des soubresauts (mais vu que mes yeux aussi…). La somme commence à me paraitre sacrément grosse mais pas moyen de se souvenir du taux de change. On sort les portables pour calculer mais on est déjà dans la rue de l’hôtel. Pas de place devant, on bloque la circulation. Le chauffeur me prend les billets des mains – la somme indiquée sur le compteur – avant que j’ai le temps de dire ouf. Tout va si vite que je n’ai pas le temps de raller, ni de vérifier le taux.
La réceptionniste de l’hôtel nous confirme qu’on vient bien de se faire arnaquer… neuf fois le prix de la course ! 33€… un gouffre dans notre budget où nous économisons au demi-dollar près sur nos dépenses courantes.
Voilà ce que c’est aussi de traverser des pays où la monnaie ne vaut rien et où un montant en million n’est pas forcément anormal. Nous n’étions quand même vraiment pas réveillés. Tout nous a mis la puce à l’oreille mais pas la moindre montée d’adrénaline pour motiver un ou deux neurones.